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FOCODE

Forum pour la Conscience et le Développement

« Unis dans la conscience et dans la sueur nous bâtirons une patrie fière »


EtudeKazoviyoLe FOCODE a commandité, au mois de juin 2014, une étude portant sur l’Etat des lieux de la participation politique des jeunes au Burundi: Analyse des instruments légaux et des programmes politiques. Elle a été effectuée par le professeur Gertrude KAZOVIYO.

 

Résumé exécutif

  1. Au Burundi, les jeunes représentent une importante majorité de la population totale. Selon les données du dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2008, 66% de la population burundaise avait moins de 25 ans.
  2. Les Burundais ont donc raison de considérer la jeunesse constitue « le capital humain » du pays.
  3. Malheureusement, cette catégorie de la population n’est pas prise en compte dans l’élaboration des programmes tant au niveau des partis politiques qu’au niveau du gouvernement.
  4. Bien que le Gouvernement du Burundi ait signé des instruments légaux tant régionaux qu’internationaux qui favorisent la participation des jeunes, bien de dispositions dans le cadre juridique national subsistent et constituent un frein à cette participation politique des jeunes.
  5. En effet, les jeunes restent exclus des organes des partis où se prennent les décisions les plus importantes. Dans ces conditions, ils ne peuvent même pas influencer l’élaboration des listes électorales où déjà les adultes se bousculent.
  6. Certaines dispositions contenues dans les textes réglementaires sont même de nature à décourager les jeunes à se porter candidats. C’est notamment les moyens financiers colossaux exigés et pour la caution demandée aux candidats et pour mener efficacement les campagnes électorales dont les jeunes ne sont pas en mesure de réunir.
  7. Les jeunes font également face à d’importants défis sur le plan individuel, organisationnel qui freinent leur épanouissement politique.
  8. Sur le plan individuel, les jeunes, en situation de précarité sont exposés à la manipulation et à l’instrumentalisation orchestrées par les adultes. Ils sont ainsi maintenus et enfermés dans leurs ghettos identitaires respectifs et cela les empêchent d’être solidaires devant leurs besoins pourtant communs.
  9. Des initiatives inspirées de bonnes pratiques et des expériences d’ailleurs pourraient être prises pour améliorer la participation politique des jeunes.
  10. Cela comprendrait notamment, la vulgarisation et l’appropriation des instruments légaux favorables auxquels le Burundi est partie, l’implication des jeunes dans l’élaboration des politiques, la révision du cadre juridique national et d’autres initiatives que pourraient prendre les différents partenaires intervenant dans le développement de la jeunesse.

Lisez toute l’étude ici:

FOCODE_Participation_Politique_Jeunesse_Burundi